Le pardon dissout les voiles de séparation
Pardonner consiste à guérir ce qui vous sépare de votre lumière inté- rieure – votre présence aimante – en dissolvant les voiles de séparation.
- Leonard Laskow
Lorsque j’ai commencé à explorer la guérison et le pardon dans ma pratique médicale, de manière sélective avec mes patients, j’ai remarqué que presque l’intégralité de nos souffrances, de nos détresses et d’un grand nombre de nos maladies, sont liées à une impression de séparation des autres, de notre environnement et plus important encore, de notre nature spirituelle. Spécifiquement, j’ai remarqué une tendance à «se dissocier» ou à nier une partie de soi-même suite à une expérience ou une blessure tellement pénible qu’elle n’a pu demeurer consciente. Souvent, une telle blessure remonte à notre petite enfance, et parfois même, à la vie intra-utérine. Il est fréquent que les gens absorbent les ressentis de leur père ou de leur mère, ou de la conscience collective, dans cet état pré-cognitif, et qu’ils se les approprient par la suite. Par exemple, «je ne suis pas assez bien», «je suis une erreur», «mon père souhaitait avoir un garçon, mais je suis une fille.»
Parfois, ils ressentent la peur qu’éprouve la mère, craignant de ne pas être capable de prendre bien soin de son nouveau-né, particulièrement lorsqu’il s’agit de son premier enfant. Une fois de plus, comme ils sont pré-cognitifs, ce sont des ressentis sans mots, sans langage. Et s’ils pouvaient mettre des mots dessus, ce serait «comment vais-je survivre si elle se sent ainsi?» ou «il doit y avoir quelque chose qui ne va pas chez MOI».
Nous sommes bien sûr rarement conscients d’avoir entretenu de telles croyances et d’avoir pris de telles décisions si tôt sur la nature du monde et la réalité de l’existence. Et pourtant, ce sont bien ces croyances et ces décisions qui sont justement si souvent à l’origine de nos problèmes, de nos souffrances et de la plupart de nos maladies. Ces blessures émotionnelles sont à l’origine de notre impression de séparation des autres, de notre environnement et, en fin de compte, de notre nature essentielle.
Parfois, ils ressentent la peur qu’éprouve la mère, craignant de ne pas être capable de prendre bien soin de son nouveau-né, particulièrement lorsqu’il s’agit de son premier enfant. Une fois de plus, comme ils sont pré-cognitifs, ce sont des ressentis sans mots, sans langage. Et s’ils pouvaient mettre des mots dessus, ce serait «comment vais-je survivre si elle se sent ainsi?» ou «il doit y avoir quelque chose qui ne va pas chez MOI».
Nous sommes bien sûr rarement conscients d’avoir entretenu de telles croyances et d’avoir pris de telles décisions si tôt sur la nature du monde et la réalité de l’existence. Et pourtant, ce sont bien ces croyances et ces décisions qui sont justement si souvent à l’origine de nos problèmes, de nos souffrances et de la plupart de nos maladies. Ces blessures émotionnelles sont à l’origine de notre impression de séparation des autres, de notre environnement et, en fin de compte, de notre nature essentielle.
Vous pardonner dissout les voiles qui obscurcissaient votre lumière intérieure, votre présence aimante. Que sont ces voiles de séparation? Que sont ces structures dans la conscience appelées «mental conditionné»? Ce qui voile votre présence aimante est une identification inconsciente à votre soi fabriqué par le mental, sous forme de: pensées, sentiments et perceptions sensorielles, en tant que votre histoire, maladie, peine, souffrance et pertes, vos attachements et aversions, vos jugements sur les autres, et particulièrement sur vous-même. Ainsi, pardonner implique de lâcher prise, d’abandonner, de dissoudre ces voiles du mental conditionné.
Le pardon envers vous-même est l’un des moyens les plus puissants dont vous disposez pour dévoiler votre nature essentielle et laisser briller votre lumière intérieure. Et, par le biais du pardon, nous pouvons vivre la liberté, la vérité, l’amour et la paix. Peut-être vous demandez-vous où se trouvent cette liberté, cette vérité, cet amour et cette paix? À l’intérieur. Il s’agit de ce qui se passe à l’intérieur de vous-même, vous qui accordez le pardon. Et donc le pardon ne concerne personne d’autre que vous-même, même si c’est une erreur de perception très répandue. Les coupables ont besoin de se pardonner, à eux-mêmes. Cependant, tout en étant relié non-localement, lorsque vous les libérez par votre pardon, il est très fréquent qu’ils le ressentent. Une autre manière de dire cela serait que, puisque nous sommes tous interconnectés, réellement intriqués au niveau de la conscience, lorsque vous changez, la relation évolue.
Le pardon est une question de lâcher-prise. Lâcher prise de quoi? De notre attachement au passé, de notre attachement à nos ressentiments, rancunes et colères. C’est lâcher prise de notre attachement au jugement, au blâme, à la honte et à la culpabilité, lâcher notre souffrance et notre perte, abandonner notre perspective de victime-persécuteur, et surtout lâcher notre identification à l’histoire. C’est lâcher l’histoire d’abandon, de trahison et de perte, et le besoin de contrôle par le biais de jugements et de colères entretenus perpétuellement.
Fondamentalement, le pardon implique de lâcher prise de la charge entourant le souvenir, de telle sorte que lorsque nous nous souvenons de ce qui s’est passé autrefois, il n’y a plus de réaction émotionnelle, mais seulement le souvenir lui-même. Vous êtes maintenant libre – libre d’aimer et libre d’être.
Le pardon guérit cette séparation de votre lumière intérieure – de votre présence aimante – en dissolvant les voiles constitués de perceptions et de croyances conditionnées. Lorsque vous cessez de vous identifier à l’histoire, lorsque vous lâchez l’illusion que vous êtes vous-même cette histoire, faite d’expériences et de souvenirs, lorsque vous lâchez réellement cette illusion, il ne reste plus que l’amour.
Dr. Leonard Laskow
Extrait du livre 'Par-Don-d'Amour' éditions-jouvence
Le pardon envers vous-même est l’un des moyens les plus puissants dont vous disposez pour dévoiler votre nature essentielle et laisser briller votre lumière intérieure. Et, par le biais du pardon, nous pouvons vivre la liberté, la vérité, l’amour et la paix. Peut-être vous demandez-vous où se trouvent cette liberté, cette vérité, cet amour et cette paix? À l’intérieur. Il s’agit de ce qui se passe à l’intérieur de vous-même, vous qui accordez le pardon. Et donc le pardon ne concerne personne d’autre que vous-même, même si c’est une erreur de perception très répandue. Les coupables ont besoin de se pardonner, à eux-mêmes. Cependant, tout en étant relié non-localement, lorsque vous les libérez par votre pardon, il est très fréquent qu’ils le ressentent. Une autre manière de dire cela serait que, puisque nous sommes tous interconnectés, réellement intriqués au niveau de la conscience, lorsque vous changez, la relation évolue.
Le pardon est une question de lâcher-prise. Lâcher prise de quoi? De notre attachement au passé, de notre attachement à nos ressentiments, rancunes et colères. C’est lâcher prise de notre attachement au jugement, au blâme, à la honte et à la culpabilité, lâcher notre souffrance et notre perte, abandonner notre perspective de victime-persécuteur, et surtout lâcher notre identification à l’histoire. C’est lâcher l’histoire d’abandon, de trahison et de perte, et le besoin de contrôle par le biais de jugements et de colères entretenus perpétuellement.
Fondamentalement, le pardon implique de lâcher prise de la charge entourant le souvenir, de telle sorte que lorsque nous nous souvenons de ce qui s’est passé autrefois, il n’y a plus de réaction émotionnelle, mais seulement le souvenir lui-même. Vous êtes maintenant libre – libre d’aimer et libre d’être.
Le pardon guérit cette séparation de votre lumière intérieure – de votre présence aimante – en dissolvant les voiles constitués de perceptions et de croyances conditionnées. Lorsque vous cessez de vous identifier à l’histoire, lorsque vous lâchez l’illusion que vous êtes vous-même cette histoire, faite d’expériences et de souvenirs, lorsque vous lâchez réellement cette illusion, il ne reste plus que l’amour.
Dr. Leonard Laskow
Extrait du livre 'Par-Don-d'Amour' éditions-jouvence
