Newsletter septembre 2021 Ce que nous appelons l’«égo» est un ensemble de structures conditionnées dans la conscience qui affecte nos pensées, nos sentiments et nos perceptions sensorielles. Notre esprit conscient s’identifie alors à ces structures, ce qui engendre un faux sentiment d’identité appelé «je» / «moi», qui divise ensuite le monde entre «moi/mien» et tout le reste («pas moi/pas mien»). Ce faux sentiment d’identité s’efforce alors de maintenir cette illusion de séparation, en cherchant à contrôler «ce qui est à moi» et en rejetant, résistant, niant ou contrôlant tout ce qui «n’est pas à moi».
Ce processus permanent de saisie et de résistance est ce qu’un grand nombre d’êtres humains appellent «vivre» – et pourtant, ces réactions limitées ne sont que l’ombre de qui nous sommes vraiment et de ce que nous pouvons devenir. Ce n’est qu’une projection de notre peur, une force primale qui se trouve activée lorsque notre survie semble en danger – même si ce n’est pas réellement le cas. Toute cette énergie est dépensée, simplement pour protéger et préserver une illusion ! L’égo (l’agent de la conscience fondée sur la forme) se voit luimême comme cette forme physique et cette personnalité uniquement. En ajoutant plus d’éléments – et en défendant ou protégeant ensuite ces structures – l’égo, ou petit «moi», s’imagine qu’il assure sa propre survie et son propre bonheur. Cependant, comme tant de sages l’ont dit : «Rien ne peut vous rendre heureux». Ce qu’ils veulent dire, c’est qu’«aucune chose ne peut vous rendre heureux.» Le bonheur n’appartient pas au monde des choses. Tant que nous ne réaliserons pas que toutes les formes proviennent de la conscience, l’égo aura le dessus, utilisant toutes sortes de mécanismes familiers pour entretenir ce faux sentiment d’identité : le déni, la suppression, le refoulement, la projection, la privation, le blâme, la culpabilité, la honte, la punition, le jugement et les interprétations erronées. En s’identifiant totalement à nos pensées, croyances et concepts, à nos ressentis et perceptions sensorielles, le soi égoïque ou psychologique crée les structures dans la conscience qui voilent notre lumière intérieure et nous séparent de notre nature essentielle. Le pardon est une façon de se libérer de l’illusion de la séparation, et de réintégrer notre nature essentielle. Extrait du livre 'Par Don d'Amour' – Dr Leonard Laskow Éditions Jouvence
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